Ville d’histoire

De l'époque gallo-romaine, en passant par le Moyen-Âge, jusqu'à l'époque moderne, découvrez la riche histoire de Chamalières.

  • 1881-1903 Pierre POISSON
  • 1903-1904 Adrien MORIN
  • 1904-1906 Hippolyte CHATROUSSE
  • 1906-1911 Edouard BAUDRY
  • 1911-1912 Antoine COLLIER
  • 1912-1919 Jean VEISSIER
  • 1919-1967 Pierre CHATROUSSE
  • 1967-1974 Valéry GISCARD d’ESTAING (Président de la République de 1974 à 1981)
  • 1974-2005 Claude WOLFF
  • Depuis 2005 Louis GISCARD d’ESTAING

L’origine de Chamalières remonte à la fondation, vers 665, par le Comte d’Auvergne Genès, d’un couvent de femmes dans la vallée de la Tiretaine.

Le territoire de Chamalières fut très tôt peuplé, on y a en effet trouvé quelques vestiges préhistoriques et celtiques. À l’époque gallo-romaine, il faisait partie du vaste ensemble qui constituait la ville d’Augusto-Nemetum (futur Clermont). De son sol, on a retiré les traces de nécropoles, celles d’un sanctuaire près de la source des Roches et des grands thermes de Rubiacum (Royat).

Après la ruine de l’empire romain, on entre dans une période obscure et ce n’est qu’au VIIème siècle que l’existence d’un petit village tassé autour d’une abbaye est attestée. Malgré son peu d’importance, il posséda dans les siècles suivants jusqu’à cinq églises dont une seule subsiste, celle actuelle de Notre-Dame.

Située dans un vallon agréable et fertile, Chamalières a fait partie des possessions des comtes d’Auvergne puis, après être restée quelques temps aux mains d’une famille du nom de Chamalières, un mariage l’apporta aux dauphins d’Auvergne qui, à partir de 1240, reconnurent tenir ce lieu et ses appartenances : Montrognon, Aubière, Chanonat, Pérignat et Opme, en hommage à l’évêque de Clermont.

Au XVème siècle à la suite d’un mariage, Chamalières passa avec les biens des dauphins dans la maison de Bourbon puis, après la confiscation des biens du connétable Charles de Bourbon, fut réunie à la couronne en 1531. Vendu par les commissaires du roi, ce fief fut acquis par Catherine de Médicis en 1554, moyennant 2 171 livres. Charles de Valois, fils naturel de Charles IX, en jouit ensuite jusqu’en 1606, date à laquelle Chamalières fut adjugée à Marguerite de Valois par un arrêté du Parlement. Cette dernière en fit donation au dauphin, futur Louis XIII. Chamalières fut comprise en 1651 dans les terres remises au duc de Bouillon, Frédéric Maurice de la Tour, en échange de la Principauté de Sédan. Chamalières resta jusqu’en 1789 possession de la famille de la Tour.

Chamalières est chef-lieu de commune depuis 1790 ; ce fut même de 1790 à l’an IV, le chef-lieu d’un canton du district de Clermont, qui regroupait les communes de Chanat, Durtol, l’Etang, Laschamp, Montrodeix, Nohanent, Orcines, Royat et Villars.

Au milieu du XIXème siècle Chamalières restait isolée de Clermont et n’y était reliée que par de mauvais chemins. Tout devait changer après 1850, d’abord avec la construction de la route de Clermont à Limoges (qui deviendra l’avenue Joseph-Claussat), puis en 1879, celle de l’avenue de Royat, qu’utilisera une vingtaine d’années plus tard une ligne de tramways électriques (la première en France). En 1881, l’achèvement du viaduc permit la mise en exploitation de la ligne ferrée Clermont-Tulle.

Un peuplement préromain

L’homme a très tôt occupé le territoire Chamaliérois, son implantation étant favorisée par l’abondance des eaux de sources comme des rivières. Les premiers vestiges datent de l’âge du fer (vers 800 avant J.-C.) et ont été découvert sur le terroir de Fontmaure (tessons et pièces de monnaie gauloises). Mais les vestiges les plus nombreux datent de l’époque gallo-romaine, période ou Chamalières était intégrée dans l’agglomération plus vaste d’Augustonemetum (Clermont). Le territoire Chamaliérois était ainsi la porte d’entrée Ouest de la cité antique des arvernes. La voie romaine et l’origine du nom de Chamalières

On évoque plusieurs origines pour le nom de Chamalières. Plusieurs pistes sérieuses viennent de la période antique. On a aussi supposé qu’il y avait eu à Chamalières un temple dédié à mercure, rattaché à celui plus important du Puy-de-Dôme, appelé aussi Camellus. On appelait Cameli ce qui était attachés au service du temple. Pourtant l’hypothèse d’un dépôt de chevaux (Caballus + Aria), le long de l’importante voie romaine, à l’entrée d’Augustonemetum, la Voie Aggrippa qui allait, est en ouest, de Lugdunum (Lyon) à Mediolanum Santonum (Saintes) semble la plus plausible. La voie romaine des Colombiers semble bien en être le vestige.

L’aqueduc

Pour alimenter en eau Augustonemetum, un aqueduc souterrain puis aérien permettait d’alimenter en eau un réseau de galeries enfoui dans la butte clermontoise. L’aqueduc captait ainsi les eaux de Villars et de plus haut, puis au niveau de l’actuel Collège Teilhard de Chardin, l’aqueduc devenait aérien. Il passait donc au-dessus du territoire Chamaliérois comme l’atteste la toponymie des lieux au XIème siècle avec les « chemins de Voûtes » (actuels avenue Joseph Claussat ; rue Torrilhon) et le terroir « des Arcs » prés de Jaude.

Les thermes gallo-romains

Assez vastes, ils se composaient de 3 piscines alimentées par un réseau de canaux en briques. Luxueuses, elles étaient recouvertes de mosaïques et de plaques de marbre.

La lourde gallo-romaine

Lors des fouilles de 1968 à 1971 sur l’emplacement de la source Desroches, plus de 7000 ex-voto furent découverts. Ces statuettes de pèlerins, ces milliers de figurations de membres inférieurs ou supérieurs, de bustes montrent que cette source faisait l’objet d’un culte très important à l’époque gallo-romaine et que de nombreuses boutiques d’ex-voto entouraient cette source miraculeuse. Ces ex-voto sont aujourd’hui exposés au musée Bargoin à Clermont-Ferrand.

La Tiretaine et Chamalières

La Tiretaine a fait la richesse de Chamalières. Elle a servie à l’irrigation des terres et même au système défensif des fortifications médiévales de Chamalières par la dérive des eaux vers des fossés artificiels au pied des remparts (cf. Chamalières Magazine N°152). Mais c’est la force hydraulique de notre rivière, utilisée très tôt dans l’histoire qui fit la fortune de la cité. Ainsi un moulin à grains supposé gallo-romains a été retrouvé prés de Saint-Mart. Nombreux sont les moulins mentionnés dans les textes du Moyen Age dont le moulin de la Gravière, prés du pont, aujourd’hui représenté par une fresque de Slobo.

Les moulins de Chamalières

À la fin du Moyen Age, on comptait au moins douze moulins à Chamalières. Les roues des moulins ne tournaient pas directement au fil de l’eau, mais sur un bief dérivé de la Tiretaine. Les biefs servaient d’aqueduc conduisant l’eau à la roue à aubes. (Dernier exemple visible d’un ancien bief : la salle voutée de la maison des associations).

Si les premiers moulins furent fariniers, leur importance relative déclina au fur et à mesure de la mise en place de moulins affectés à d’autres activités, soit le travail du fer pour les armuriers du début du XVème siècle, soit pour la fabrication du papier.

Les moulins à papier

C’est à la fin du Moyen Age que les moulins à papier se développèrent, faisant de Chamalières un des principaux centres papetiers auvergnats avec Ambert et Thiers. Le premier papetier Chamaliérois connu est un certain Antoine Charpinel, mentionné en 1412.

Essor de la papeterie chamaliéroise

Mais l’essor de la papeterie Chamaliéroise s’établit vraiment au milieu du XVème siècle. Et c’est en 1512 que date la première statistique sur les moulins Chamaliérois : sur 20 moulins, 8 étaient papetiers ! Cette nouvelle industrie fit la fortune de grandes dynasties papetières de Chamalières comme les Tardes, les Mary ou les Boyt… Ainsi, en 1631, Gilbert Boyt laisse à ses héritiers l’équivalent financier du montant des impôts payé au roi en une année par la ville de Riom !

Les chiffons appelés « drapeaux » nécessaires à la fabrication de la pâte étaient collectés dans l’agglomération clermontoise toute proche. Le papier obtenu était alors de qualité. Il suffisait largement à satisfaire la demande locale et notamment pour du papier filigrané de qualité, le « papier de formule » très apprécié par les administrations civiles et religieuses. Une partie de la production était aussi écoulée dans le reste de la France et en Europe.

La naissance du Chamalières médiéval

Si pendant la période antique, le territoire de Chamalières était l’entrée Ouest de la cité arverne d’Augustonemetum, à partir du Haut Moyen Age, la cité antique se rétracte. Chamalières devient alors un territoire autonome de Clermont. Ainsi, l’habitat dispersé aux temps gallo-romains, se resserre en un point précis de l’espace Chamaliérois qui sera le village animant autour de son futur château et de ses cinq églises, un vaste territoire devenu rural.

Le bourg médiéval de Chamalières et son important rôle religieux

Le bourg s’est établi à partir du VIème siècle sur un carrefour de l’antique voie romaine Agrippa et sur un site de franchissement de la Tiretaine (site actuel du pont de la Gravière). Cinq églises furent créées au VIIème siècle (voir « Chamalières Magazine N°149) autour de l’actuelle place Sully. Cette concentration de cinq églises dans un périmètre aussi réduit est assez exceptionnelle et montre l’attrait du territoire Chamaliérois par les communautés religieuses.

La château féodal vers l’an mil

Si c’est pendant le Haut Moyen Age que s’est formé le quartier des églises, c’est vraiment vers l’an mil que commence la période féodale de Chamalières. C’est à la fin du Xème siècle que fut édifié le château féodal. Il se composait d’une motte surmontée d’un donjon. Le mur dit des « sarrasins » en est aujourd’hui le dernier vestige avec les restes de l’église Saint-Paul qui en était la chapelle. L’habitat, déjà concentré autour des églises se réorganisa en fonction du château. Une enceinte entourée alors le bourg féodal dont la tour dite des « sarrasins » ou « Tour Vielle » en fut un vestige encore bien visible avant sa destruction en 1937. Le cimetière de la cité est alors au pied de l’Eglise de Notre-Dame, actuellement Place Sully.

Les seigneurs de Chamalières

Les premiers seigneurs de Chamalières furent les membres d’un petit lignage féodal apparu vers l’an mil dont la Chamalières fut la terre éponyme. Le premier personnage explicitement cité comme seigneur de Chamalières est Arnaud 1er de Chamalières par les historiens. Sa lignée méconnue fut composée de seigneurs guerriers qui participèrent aux croisades notamment celle suscité par le pape Urbain II depuis Clermont, en 1095. Ils s’illustrèrent lors de la poursuite des « Paillards Cottereaux », des brigands qui ravagèrent la contrée entre 1183 et 1185. Cette pure famille féodale était les maîtres absolus de Chamalières. C’était une alleu-seigneurie, c’est-à-dire une terre dégagée de l’hommage jusqu’en 1196 où finalement Chamalières devint un fief de l’évêque de Clermont avant d’intégrer les terres des Dauphins d’Auvergne en 1240 après un mariage.

Peut-être certains chamaliérois se rappellent-ils encore le vaste enclos de Montjoli entouré de ses hauts murs impénétrables, de son château et de son parc quelque peu mystérieux. Aujourd’hui les murs ont disparu, le château est devenu mairie et le parc est un jardin public.

Les origines

La première mention de Montjoli date du milieu du XVIe siècle. C’est un des 5 domaines qui structurent Chamalières de cette époque et qui sont à l’origine des noms de quartiers ( La Saigne, Beaulieu, Galoubies, les Saulces, Beaurepaire).

Du XVIe siècle jusqu’au XVIIIe siècle, la propriété de Montjoli changea régulièrement de propriétaires, souvent des familles bourgeoises de Clermont qui cherchait une résidence de campagne pour le repos dominical.

Mais, c’est le chanoine Michel Girard de La Batisse, nouveau propriétaire en 1751 de Montjoli, qui fit bâtir le château, en 1760, tel que nous le connaissons. Dominant les environs sur son piédestal de basalte, cette demeure d’inspiration classique à fière allure, avec son toit à la Mansard, couvert en ardoise, ses baies cintrée du rez-de-chaussée et son charmant petit perron à la rampe de fer forgé, précédant la porte d’entrée. La corniche du bâtiment, l’encadrement de ses baies, les parements, le soubassement, réalisé en lame de Volvic ajoutent à la solennité de l’ensemble. Mais Montjoli n’était pas destiné à rester dans la même famille. À la mort du Chanoine Girard, vers 1789, ses héritiers le vendirent. Elle changea de nombreuses fois de mains, mais sans modifier l’allure du château. Sous le second Empire, alors que Montjoli est la propriété de la famille Marpon, le duc de Morny et le prince impérial, fils de Napoléon III y firent plusieurs séjours.

A la fin du XIXème siècle, il fut envisagé que le château de Montjoli devienne un lycée pour jeunes filles. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, on évoqua également le transfert du Lycée Blaise Pascal vers Montjoli.

La nouvelle Mairie

En 1955, des grandes propriétés qui avaient caractérisé Chamalières, il ne restait plus que le vaste domaine de 7ha de Montjoli. Mais, le nouveau propriétaire de Montjoli, Paul Lasserre, résidant à Neuilly et ne pouvant jouir de ce domaine, décide de s’en séparer. Le Maire de Chamalières, Pierre Chatrousse réunit le Conseil Municipal et décide du rachat du domaine pour 150 millions de francs de l’époque, le 14 mai 1955. Ils furent payés en trois versements ; mais immédiatement et intégralement récupérés par la cession des bandes de terrain le long des avenues Pasteur et des Thermes, pour l’édification des immeubles actuels ; par 16 lots en bordure de la nouvelle avenue de Montjoli, pour construction d’immeubles ou villas et du groupe scolaire Montjoli. Le parc, à peine amputé devient jardin public. C’est en 1960 que la vieille demeure de Montjoli devint officiellement Mairie de Chamalières et même lieu historique puisque c’est là que Valéry Giscard d’Estaing, Maire depuis 1967, annonça sa candidature à la Présidence de la République en avril 1974.

Notre-Dame, la survivante des cinq églises de Chamalières

Dès le VIIème siècle Chamalières avait cinq églises. Cette concentration de cinq édifices religieux dans un périmètre aussi réduit faisait du bourg médiéval de Chamalières, un pôle religieux important qui sera renforcé par la création d’un chapitre de chanoines dans l’église de Notre-Dame au XIème siècle. Toutes s’inscrivaient dans un carré de cinquante mètres de côté environ. La proximité des édifices religieux entre eux étaient telles que lors de l’extension de l’Église Notre-Dame au XIIème siècle, la petite église Sainte-Croix fut absorbée par le nouvel édifice roman. Notre-Dame, Sainte-Croix, Saint-Sauveur, Saint-Paul et Saint Pierre ont déterminé ainsi le centre même du bourg de Chamalières. Toutes se trouvaient en bordure de l’actuelle place Sully. Toutes ont disparus, sauf l’église Saint-Paul dont le bâtiment est toujours visible à l’angle de la rue Lufbéry et rue du Languedoc et qui fut classé en 1942. Mais, la superbe église romane de Notre-Dame de Chamalières est la seule église qui a survécu au temps comme édifice religieux.

Notre-Dame, une belle Romane qui a subi quelques transformations…

Notre-Dame de Chamalières avec son style roman des XIe et XIIe siècles fut plusieurs fois remaniée. De l’édifice préroman, ne subsiste que le narthex et la nef occidentale qui date assurément d’avant l’an mille. Ce narthex d’origine carolingienne et octogonale est assez rare pour être mis en avant.

À l’intérieur de l’église, deux chapiteaux présentent le plus grand intérêt, marqués par cette volonté de renouveler les formes antiques qui occupent alors les sculpteurs. Avec son déambulatoire et ses chapelles rayonnantes, le chœur qui date du XIIème siècle offrait une structure comparable à celle de Notre-Dame du Port ; Orcival ou Saint Nectaire, mais fut transformé à la fin du XVIIème siècle. Au XIIIe siècle, les chanoines changèrent d’ailleurs les piliers romans en piliers toscans. L’église Notre-Dame est ainsi un monument remarquable que les peintres et dessinateurs romantiques ont souvent pris pour sujet avec devant elle son orme de Sully abattu en 1857. Jusqu’à la Révolution une sorte de coupole (que l’on voit sur un dessin représentant Chamalières au XVe siècle), la surmontait. Elle fut remplacée au XIXe siècle par le clocher actuel. Dans l’intérieur on voit toujours de nombreuses et intéressantes pierres tombales.

(*Article rédigé avec l’aide d’Anne COURTILLE, Professeur d’histoire de l’art du Moyen-Age à l’université Blaise-Pascal)

C’est à proximité des usines Torrilhon qui produisent avec les usines Bergougnan des pneus militaires et des masques à gaz, que furent implantées, avenue de Royat, dans l’actuel quartier du Carrefour Europe, les ateliers de l’usine Geille dont la spécialité est la fabrication de chaussures militaires !

Les femmes sont à l’ouvrage. Ces combattantes de l’ombre ont remplacé, dans les chaînes de fabrication, les hommes partis à la guerre. D’ailleurs, les mères de familles Chamaliéroises sont tellement nombreuses à travailler qu’en 1917, les élus Chamaliérois de l’époque décident de créer crèches et garderies, services très peu répandus à l’époque…

Si la ville de Chamalières n’est pas en première ligne en 1914, la commune participe directement à l’effort de guerre en accueillant notamment sur son territoire de nombreux hôpitaux militaires.
Ainsi tous les grands bâtiments de la commune : l’ancien séminaire « Richelieu », la clinique « Saint-Amable », le sanatorium des roches, « Fontmaure », mais aussi la plupart des grands hôtels de la zone thermale sont réquisitionnés par l’armée pour y installer des hôpitaux auxiliaires. Certains seront cédés à l’armée américaine en 1918.
Ce sont des milliers de blessés qui vont ainsi être rapatriés par l’armée à Chamalières. Si certains d’entre eux en ressortent vivants, les décès y sont nombreux et toutes les inhumations se font à Chamalières. Le cimetière se remplit rapidement.
La plupart des corps sont identifiés après la guerre sauf 90 d’entre eux qui ne seront donc jamais réclamés et qui aujourd’hui sont dans l’ossuaire réservé à cet effet au monument aux morts 14/18 de la ville.

Parmi les « héros » de cette grande guerre, Chamalières est fière de compter dans ses enfants un « as » des « as » : Raoul Gervais Lufbery dont une rue emblématique de la commune porte le nom.
Elevé à Chamalières par sa grand-mère maternelle, il part rejoindre son père aux Etats-Unis en 1906.
« Luf », comme l’appelle ses amis, est un des héros de ce conflit.

Un aviateur, le quinzième as de la Grande Guerre, qui à bord de son appareil, un Nieuport 11, remportera 17 combats aériens reconnus dans le cadre de la glorieuse escadrille américaine Lafayette, avant d’être finalement tué le 19 mai 1918 au combat.